Ce sont 19 Azimutiens qui ont profité du beau temps dans les Entremonts aux Gandys 1006 m d’altitude.
Les consignes sont données par Mthé… pas de pas fougueux ni de dépassement !
Le soleil du matin illumine les prairies face à nous. Au fur et à mesure de notre montée, les rafales de vent signalées sont en effet violentes et les casquettes ou bonnets prêts à décoller !
A un premier chalet surplombant le vallon, petit arrêt photo pour admirer le Granier, le Pinet, la Grande Sure etc.
Les coups de vent sont infernaux mais la sente qui nous mène vers la crête boisée est en partie abritée. Vers les 1200 m, c’est une autre histoire: les arbres grincent, gémissent,se balancent et les branches craquent. De gros troncs encombrent le chemin, nous obligeant à les enjamber ou les contourner. Ouf pas de branche sur la tête !
Dans la descente de la prairie vers les chalets face au Mont Blanc et Granier, nous sommes à nouveau à l’abri de ce vent soûlant .Les chalets ne manquent pas de cachet: décors de pierre ,de mosaïque ,de galets : petit paradis pour citadins.
Nous décidons de prendre le repas au soleil et à l’abri des rafales. A 19 randonneurs, autant dire que chocolats,gâteaux, auraient pu nourrir un régiment !
Malheureusement, nous devons abréger notre flânerie car des nuages bien noirs et menaçants défilent à toute vitesse…
Direction le col de la Cluse que l’on aperçoit en contrebas du Désert. L’exploitation forestière dans cette partie des pâturages, a rendu boueux et glissant le chemin.
Après le pré, nous retrouvons le chemin forestier qui passe nous le roc de Gleisin et la Roche Veyrand enfin à l’abri du vent.
Au grand Jet, nous bifurquons dans ce que j’appellerai la descente infernale pour certains. Je connaissais le chemin boueux ,mais sec avec le tapis de feuilles de hêtres c’est la galère…glissades à répétitions sur ce beau tapis roux qui dissimule les « pièges ».
Mais les hommes du groupe sont attentionnés. Certain porte un sac supplémentaire, d’autre tende une main secourable et Gérard propose d’agripper son genou !
Ce que j’ai fait…
Enfin du plat pour reposer les genoux, mais pas trop le temps de s’attarder car à nouveau le vent soutenu rassemble les nuages en énorme cumulus.
Après le passage devant les granges de la Tournette, la traversée du ruisseau se fera sans souci, mais il faut remonter dans l’alpage jusqu’à Platon ,dernier raidillon.
Descente rapide vers les Gandys, poussés par le vent, mais encore avec du soleil.
Pas de bière ni chocolat, le bar du Granier est fermé. Belle journée et rando.
Nota bene: il semblerait que nous ayons fait plus de 600 m au lieu des 472 m annoncé.
Est-ce Visorando ou les GPS qui se sont plantés ? Mystère et boule de gomme !
ALINE
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