Découverte d’une zone inexplorée sur les contreforts Est du Vercors par le groupe de rando douce.
Nous serons 13 à partir plus tard en raison de la traversée difficile de Grenoble.
Je n’avais pas prévu les éternels travaux du Rondeau, mais Franck remplacera Waze ou Mappy avec brio ! Tout au moins jusqu’à VIF.
Nous repassons devant pour la suite de la route de plus en plus étroite qui monte vers les petits Amieux. Parking de 4 voitures maxi …
Dans les virages nous avons semé Franck dans le Grand Amieux.
Ya pas dire, vive les portables ! Nous voilà enfin réunis, près à partir sur le large chemin à travers les verts pâturages qui dominent la vallée de la Gresse.
Le ciel est d’un bleu soutenu, le soleil présent, la vue lointaine et claire mais…
Les rafales glaciales de vent venant du couloir rhodanien nous obligent à tout couvrir. Seul les bouts de nez et les lèvres bavardes sont visibles !
Après la ferme du Grand Amieux (visitée par le groupe de Franck : LOL !) l’approche vers la falaise imposante se fait en douceur et rapidement nous sommes enfin à l’abri du vent. Puis le chemin caillouteux mais large s’attaque à une faille de la falaise (les saillants du Gua) vers le pas de l’Echalier. Sur notre droite, le Gua dégringole en cascades invisibles la falaise et disparaît dans la gorge. Donc, il n’est pas difficile d’imaginer le pourcentage de la montée (les 500 M sur 1,5 kms). Oups !
La forêt est agréable, le sol tapissé de pervenche d’un bleu soutenu et de fleurs de coucou jaune. Vers le haut de L’Echaillon, la vue s’élargit sur les pâturages avec une grande ferme isolée sur ce premier plateau. Au loin, la falaise du Vercors avec Le pic St Michel, le rocher du ranc des Agnelons, les arêtes du Gerbier, col des deux Sœurs : configuration inhabituelle de lieux connus…
Après un dernier effort, nous arrivons sur le plateau au-dessus de Prélenfrey (1007 m) et ses vastes prairies et essayons de trouver un endroit pour le pique-nique, à l’abri du vent. Isabelle qui revient aux sources de son enfance nous trouve un petit creux au soleil. Impossible de s’attarder et lambiner, trop de rafales refroidissantes !
Dès que nous sortons de notre trou, le paysage s’élargit sur le village, le sud du Vercors et la vue sur Belledonne et le Taillefer.
Nous traversons la ferme à Baleyère (Famille d’Isabelle) puis la maison de son enfance. Elle a même eu l’opportunité de rencontrer son oncle et le toutou appréciant le mollet de François !
Nous empruntons le sentier découverte de Prélenfrey dit village des JUSTES qui nous fait découvrir des cabanons fontaines et surtout les panneaux indiquant le passé résistant de ce village avec son ancien sanatorium ayant caché des enfants juifs pendant la dernière guerre.
« C’est une mémoire lumineuse : celle de Prélenfrey, petit hameau sur les contreforts du Vercors. Un petit village de 174 habitants à l’époque, qui durant la Seconde Guerre mondiale, a accueilli une cinquantaine d’enfants juifs et les a protégés malgré l’insistance des nazis. « Chaque famille ou presque a caché des gens« , rappelle Simon Farley, le maire du Gua (dont dépend aujourd’hui Prélenfrey). Avec son équipe municipale, il a organisé ce samedi 20 juillet une journée de commémoration pour mettre cette histoire dans la lumière. »
La descente se fait par une alternance de parties goudronnées et chemin très caillouteux le long de la gorge du ruisseau de Jonier. On peut remarquer sur ce flanc exposé plein sud, une végétation type méditerranéenne.
Très rapidement, nous arrivons au-dessus du petits Amieux, coupons à travers champ pour le traverser, discuter avec l’agriculteur qui nous signale qu’il a apprécié que nos voitures bien rangées n’entravaient la circulation de son tracteur.
Belle journée ensoleillée mais nous ne nous attardons pas pour éviter les bouchons habituels du Rondeau.
Je remercie particulièrement mes collaborateurs GPS de la marque Franck et Isabelle pour rejoindre le point de départ de la rando !
Aline
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