Une rando bien classique qui ne manque pas de charme au printemps avec toutes les jonquilles et panoramas sur la Chartreuse, Belledonne, Vercors…
Nous serons un petit groupe tranquille de 8 à profiter de cette journée radieuse. Pas un nuage à l’horizon ni vent et une température idéale pour la montée progressive vers les prairies au-dessus de nous.
Pour innover, le trajet sera pris par le chemin du retour. Heureuse idée car il y a déjà un autre groupe » d’EHPAD « , des jambes jeunes et sportives au pas de course, des promeneurs solitaires ou pas, bref du monde !
Nous aurons la chance de poursuivre notre chemin en toute tranquillité jusqu’aux batteries du Quichat et le centre de magnétométrie du CEA (https://www.lepostillon.org/80-Le-CEA-est-aussi-dans-les-bois.html)
Intégrées au dispositif défensif de Grenoble, les batteries du Quichat, sur le mont Rachais, et celles du Néron ont été aménagées à la fin du XIXe.
Plusieurs plates-formes de tir permettaient d’assurer la surveillance des cols de la Charmette, de Porte et de Vence, au nord, et de la combe de Voreppe, à l’ouest. Implantées sur des points stratégiques escarpés, ces batteries profitaient d’un système défensif naturel, renforcé dans le cas du Néron par un tunnel d’une cinquantaine de mètres à travers un éperon rocheux, qui renfermait également la poudrière. Chacun des ensembles était contrôlé par une garnison de 52 hommes, 3 sous-officiers et un officier, logés dans un corps de garde dont les vestiges subsistent encore aujourd’hui.
Le point de vue est impressionnant ! Nous retournerons sur nos pas et c’est sur le chemin de crêtes, un peu avant la croix du mont Rachais que nous croiserons le groupe et les randonneurs…Le but visé : s‘installer sur le belvédère au-dessus de Grenoble, du Synchrotron, du Drac, de l’Isère et face au Vercors… De quoi à observer pendant un bon moment et raviver les souvenirs d’antan pour une partie du groupe !
Il est bientôt 13 h et notre terrasse est libre. C’est toujours un émerveillement même si cette rando a été pratiquée maintes fois. A noter que le chemin de crête est de plus en plus dégradé avec les rochers et racines d’arbres très apparents. A éviter quand bien mouillé !
Après avoir lambiné un bon moment, goûté aux sucreries, verveine de la belle-mère, nous nous extirpons de notre havre de réflexions et d’admiration pour redescendre vers le parking. Il fait chaud et soif et pourtant les sportifs torse nu pour certains, passent à toute allure…
Le cheminement de descente se fait tranquillement en bavardage jusqu’à nos voitures.
Le parking est envahi car commun au départ du ST Eynard.
Nous nous retrouverons au Touvet pour boire un coup et profiter le plus longtemps possible de cette magnifique journée.
Aline
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