De la fraîcheur, de l’ombrage, de l’aventure sportive, de la bonne humeur… c’est ce que partageront 14 adhérents dans cette descente aux Enfers proche de Curienne.
Le balisage est au point dès le départ du parking du pont de le Boyat. Nous empruntons le large chemin qui longe et surplombe le Ternèse : torrent heureusement pas trop violent sinon, pas de passage à gué possible ! Oups !
Très rapidement nous arrivons sur le passage du boyau impressionnant qui tombe dans la gorge. Les rochers sont polis et usés en volutes élégantes par l’eau.
C’est à ce niveau que commence la boucle descendante et pas qu’un peu, de notre rando ombragée. Avant d’arriver au pont du Sordet, une partie de la descente paisible se transforme en parcours du combattant, style Ko Lanta, ou Indiana Jones !
Beaucoup d’arbres déracinés par groupe de 2 ou 3 sont en travers du chemin et sur plus de 100 m. Par-dessus, par-dessous, à cheval, à plat ventre, nous avons vaillamment passé l’épreuve !!!
Le bruit du Ternèse se fait plus proche et enfin se dévoile à travers une végétation épaisse.
Le passage à gué possible bien sûr, mais sans se mouiller les pieds et les troncs d’arbres en travers n’offre pas un pontage facile. Déjà une marche de plus un mètre pour être au bord de l’eau. Pascal l’expérimenté traverse le premier en deux temps trois enjambées !
Je me dis que si l’ancienne passe, cela encouragera les autres. Les appareils photos étaient prêts à immortaliser les pieds dans l’eau mais c’est seulement Marie thé qui volontairement a testé l’eau pour aider » sa prochaine ».
Le pont du Sordet au- dessus du passage à gué est en effet une ruine végétalisée détruit par un gros éboulis que nous devrons escalader pour rejoindre le chemin qui remonte d’abord et replonge vers le trou de l’Enfer et sa passerelle himalayenne au-dessus de la Leyse cette fois. Là aussi, la descente est importante ,mais sans glissade car le terrain est bien sec…
Chacun s’aventure sur la passerelle aérienne qui bouge bien. Il est trop tôt pour le pique –nique sur le promontoire d’ou la décision de remonter la descente infernale avant le repas !
Sur le plateau, un coin d’herbe en bordure de chemin (déjà fréquenté par le groupe) nous permettra de faire la sieste pour quelques- uns…
Nous repartons pour l’autre partie de la boucle et rapidement le sentier chemine dans la forêt en remontant vers le canyon tumultueux du Ternèze du début de la rando.
Autre point de vue impressionnant mais qui laisse rêveur quand on sait que le canyoning s’y pratique !
Une surprise avec ces trois papillons noir sur leur piste d’atterrissage est-ce un « Echiquier, demi deuil, ou le Sylvain azuré ? qui connait ?
Nous avons bénéficié de la fraîcheur agréable du sous-bois presque tout le long de la randonnée et le contraste avec la chaleur des voitures nous a fait rêver d’un rafraîchissement au bar habituel de st joire Prieuré.
Très bonne journée. Merci à Marie Thé de m’avoir chaperonnée !
Aline P
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