Une fois n’est pas coutume c’est Marie-Claire qui dépoussière ses compétences d’animatrice de randonnée de proximité pour nous proposer un massif qu’Azimuts n’a jamais foulé jusqu’ici. Nous sommes 15 enthousiastes à la rejoindre pour une balade annoncée de 800m de D+.

Arrivés au Villaret tranquille bourg de Matheysine proche de Laffrey, nous avons tôt fait d’occuper les trois places disponibles du « très petit parking ». Marie-Claire nous avait prévenu, la pente initiale est costaud, il faudra aller Polé-Polé. Finalement tout le monde est en forme, le rythme bien adapté et on aura tôt fait de sortir de la forêt pour atteindre les alpages. Tous les massifs s’offrent alors à nous, englués dans une mer de nuage parfaitement continue, c’est toujours un spectacle insolite dont on ne se lasse pas, d’autant plus qu’on imagine la majorité de la population prise dans la nasse une bonne partie de la journée, alors on ne boude pas notre plaisir. Obiou, Grand et Petit Veymont, Mont Aiguille, Grande Moucherolle, Chamrousse…

MC nous entraine alors dans une première ascension des trois Têtes, suivie de La Peyrouse, le point culminant du Conest à 1710m où on a pu vérifier l’adage du Général De Gaulle, « comment gouverner un pays qui produit plus de 365 variétés de fromages » ; ici c’est la trace de montée qui est contestée et on compte pas moins de 5 traces différentes chacune avec ses mérites… Peu de chance de voter un budget et de se mettre d’accord sur l’application de la loi sur les retraites mais on sort du sujet…

Les agapes sont ouvertes rapidement suivies du partage de gâteries comme le veut la tradition bien ancrée à Azimuts. On s’interroge sur l’utilité du poste électrique ouvert à 4 vents sans aucune connections visibles à de quelconques appareils mais malgré le rassemblement des grandes intelligences en présence, le mystère reste entier.

On repart pour la dernière ascension, celle de Beauregard plutôt débonnaire avec l’observation à 360° facilitée par la table d’orientation. Dans l’intervalle la mer de nuages s’est majoritairement dissipée et on retrouve la forte urbanisation de la cuvette grenobloise qui nous est familière.

Descente par le chemin de montée et retour au parking et un pot chez Tonton, qu’Alain tient offrir pour arroser sa nouvelle moto cassée pas réparée, allez y comprendre quelque chose, celui-là il faut toujours qu’il se fasse remarquer mais après tout un coup à boire ça ne se refuse pas.

800m D+ pour 13km, merci Marie-Claire, tu n’as rien perdu.

Alain.

Catégories : BaladesRando

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