Après avis et concertations il est décidé de prendre les crampons et laisser les raquettes à neige dans les autos stationnées au parking de Pied Lacheneau. Une aire de stationnement à 1150 m d’altitude, dans un virage de la route entre le village du Bourget-en-Huile 73110* et le col du Grand Cucheron 73220*. Seuls deux courageux gaillards Michel et Gégé se proposent et prennent leurs raquettes afin de faire la trace devant, dés que besoin.
Il est 9h10, le départ donné, nous sommes dix neuf à suivre notre meneuse et guide du jour Claudine Mariotte. Comme souvent chez Azimuts il y a autant de Dames que de Messieurs qui composent ce groupe de vingt personnes.
D’abord une montée douce sur un large chemin plus ou moins boueux, tantôt en neige dure glissante, suivi d’une sente forestière plus raide et plus enneigée va nous obliger à mettre définitivement les crampons. Nous arriverons sur le replat du col du Champet à 1745 m, où il y a une couche de belle neige d’une quarantaine de centimètres d’épaisseur. C’est la pause.
Puis nos deux athlètes Michel et Gérard raquette à neige aux pieds passent devant et font la trace dans les raides et difficiles montées de l’arête du Grand Chat. Il reste 250 m à grimper environ, tous nous en bavons un brin et sommes heureux, soulagés, libérés en arrivant à la croix du sommet du Grand Chat à 1992 m d’altitude, atteinte après 3 h 40 de montée.
Le soleil fut présent jusqu’au col du Champet avec une vue splendide jusqu’au Mont- Blanc Il fit place à un plafond de nuages épais. Mais nous voyons encore tout autour de nous, divers sommets du Beaufortin, de la Maurienne, de la Lauzière et le Rognier proche.
Le casse-croûte consommé au sommet nous a un peu refroidi, mais les gâteries partagées ont réchauffées nos intérieurs et donner les forces pour le retour. Suivant notre Meneuse, la descente de l’arête fut prudemment réalisée sur le même passage que la montée, une nouvelle pause au col de Champet s’imposait.
Il fallait bien que les énergies accumulées et contenues se libèrent et ce manteau neigeux tellement provoquant, tellement avenant, tellement fait pour cela que l’on ait dix ans ou soixante ans, un échange, des roulades, des boules et des terrassements dans la neige soulagèrent l’équipée. Les randonneurs qui passeront par ce lieu penseront sans doute que des hardes de sangliers affamés ont fait ripaille sur ce territoire….
Mais il fallait bien poursuivre la descente. Quelque fois les humains ont des envies terribles, ce fut le cas pour notre Président Michel, qui eu un besoin et désir si fort de passer par la ‘’Baraque à Michel’’, restait à convaincre Claudine qui menait et à trouver l’itinéraire. Ce fut fait, après quelques hésitations nous sommes arrivés et passés devant la dite : Baraque à Michel à 1226 m d’altitude.
Vu l’intensité du désir de Michel de passer devant ce lieu, nous nous attendions à voir un monument digne du patrimoine de notre Nation, un truc du genre Le Petit Trianon de Versailles ou le Palais de Chaillot ou un autre ouvrages aux dorures et ornements baroques, ou même le TAJ MAHAL au bord de la Yamuna en Inde ? Mais que nenni.
Ce lieu qu’indique un panneau jaune à coté d’une cabane aux quatre cotés dont une porte en vieilles planches disjointes sous un toit de tôles, est un lieu vide; comme il est écrit sur un topo que j’ai lu « ce n’est qu’un abri parapluie »….mais rassures toi Michel nous sommes tous bien rentrés et Tous nous avons passé une très tonique et très belle journée.
Merci à vous tous et en particulier à Claudine qui a mené et à ceux qui ont fait la trace devant nous.
Nous avons monté un dénivelé total de 900 m, pour une distance aller retour de 16 km.
A vous TOUS passez de belles fêtes de fin d’année. – Dany –
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1 commentaire
ziolkowski · 15 décembre 2025 à 18h32
Pour un peu, on rentrait à la frontale ! Tout ça pour le 5* de Michel ! Pas certaine qu’il puisse héberger 20 personnes ! Aller, on ne t’en veut pas !