C’est du hameau du Prayer à St Hilaire du Touvet que nous retrouvons la locale de l’étape Marie-Jo pour un départ à quelques centaines de mètres. Nous avons le plaisir de retrouver Michel enfin remis de son vilain virus et c’est un groupe fort homogène qui s’attaque aux pentes pas si débonnaires que cela qui mènent à la source du sanglier dans un premier temps, bien décevante puisque captée dans les années 50 sous un hideux béton. Marie-Claire caracole en tête, pourtant dans le Sud il n’y a pas les dénivelés qu’on trouve ici , mais il parait qu’elle s’entraine en cachette à partir de son château! Un cycliste nous dépasse au plus fort de la pente qui mène à la cabane du berger avec un développement invraisemblable qu’il ne connait d’ailleurs pas , et cale définitivement un peu plus loin. Il nous rejoindra à la cabane. Cet abri fort bien imaginé enchâssé sous son rocher est totalement indestructible et protégé de toute avalanche, par contre le linteau est bas et le crane d’Eliane s’en souviendra peut-être quelques jours!
A la fin de nos agapes, nous sommes attirés par une clameur venant de la falaise 500 m plus haut suivi d’un sifflement de jet et c’est une formation de « wing-suiters » qui passe juste au dessus de nos têtes à 200 km/h pour 70 km/h de chute verticale (finesse de 3 à 4), survole le plateau de St Hil et ouvre ses parachutes pour un poser à Lumbin, chapeau les artistes!
Pour notre part , l’heure est au devoir de mémoire et à la visite du bureau de Marie-Jo au sein des Etablissements comme on les appelait, construits à l’origine pour traiter la tuberculose puis de multiples pathologies. Tout est aujourd’hui rasé , des arbres plantés et il est difficile d’imaginer un bâtiment de 11 étages pour le CMUD avec la bibliothèque en haut donnant sur le Mont-Blanc.
Alain M.
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