Crêtes du Mont Veyrier- 09/05/21

Nous sommes 20 avec le renfort des jeunes mariés qui ont dormi sur place dans leur palace roulant. Françoise est donc une toute jeune retraitée et rejoint les rangs de plus en plus garnis de cette catégorie socio-professionnelle. Grand retour aussi de notre amie Belge de retour de son pays le sac à dos chargé de spécialités gourmandes bien au frais dans une glacière. Egalement notre Baroline point vue depuis le Tanneron. C’est décidément bon de retrouver ceux que l’on n’avaient pas pu se joindre depuis longtemps. Prêts au départ pour une randonnée « sans aucune difficulté technique  » dixit Michel et démarrage en trombe avec quelques rampes pas débonnaires pour un sou ni même un Euro , et ça c’est le hors d’œuvre parce qu’après on trouve un passage câblé certes presque redondant , le câble , suivi d’un sentier somme toute plutôt aérien où la chute du mauvais côté est interdite , mais pourquoi tomber et surtout côté falaise !

De loin en loin , nous admirons le lac d’Annecy dans son écrin de montagnes dont Michel peut nommer sans faute maintenant tous les sommets depuis que peak visor est devenu son allié. Et c’est le moment de trouver un endroit de pique-nique sauvage avec vue, sans autres randonneurs qu’Azimuts et pouvant recevoir 20 personnes en sécurité avec les 2 m règlementaires et suffisamment près pour faciliter le partage.

On commence fort avec un blanc moelleux de Christian et Françoise pour fêter le début de la retraite. En fin de pique-nique c’est Francine qui nous présente un assortiment de chocolats belges , noir , blanc , orange , café liégeois et tous en parfait état de fraicheur malgré l’ambiance effet de foehn qui règne. Enfin c’est l’incontournable instant goutte qui détruit tout même le coronavirus . Descente sans péril particulier avec une ou deux erreurs d’aiguillage vite corrigées. Un ou deux passages glissant incitent à une vigilance accrue mais Marie-France d’abord et Marie ensuite nous gratifieront d’élégantes glissades somme toute maitrisées puisque réceptionnées grâce à des mains opportunément déployées évitant à leur séant le contact avec la boue bien grasse dans ce passage. Bilan conforme à la promesse de notre président , une fois n’est pas coutume , 800 m de dénivelé pour 10 km , mais comme l’a résumé Marie-Thé dans sa grande sagesse , « avec des passages un peu compliqués » .

Retour aux voitures et je ne résiste pas à narrer une anecdote qui ne fait pas partie de la rando stricto sensu , quoique , les équipages étaient équipés d’un double GPS mais ça ne les a pas empêchés de prendre la mauvaise sortie à un rond-point dans le centre ville d’Annecy et de devoir faire demi-tour , puis d’avoir deux véhicules sur quatre rater l’entrée d’autoroute Annecy Nord générant au passage de menues tensions intra-couple , décidément la paix des ménages tient à peu de choses !

Alain M.