Le Plateau de Sornin 31/12/21

C’est la veille du jour de l’an 2022 que nous prenons la direction d’Engins dans le Vercors pour « officiellement » évacuer le foie gras de Noël !!                Mais ce vendredi a été, aussi, choisi car le beau temps était annoncé après un épisode très pluvieux …. Nous sommes 9 personnes sur le parking du hameau Le Fournel au pied du plateau d’Engins . Et là une décision lourde de conséquences (…enfin n’exagérons rien … !!   ) pour la suite de la balade va être prise : Nous ne prendrons pas les raquettes !! D’ ici, la montagne nous apparaît sans neige après les pluies diluviennes de ces jours derniers (…Hé mon œil !! ) Donc sous la direction d’Alain qui mène cette balade et s’exerce à utiliser la carte associée à la boussole (non pas de GPS !) nous démarrons par une pente assez raide …aie aie… le foie gras à du mal à s’éliminer. Vers 1300 m, nous foulons quelques centimètres de neige et là Michel commence à dire : Sans les raquettes nous ne pourrons pas faire la variante de 14km vers la dent du Loup que j’avais prévue ! Mais si ! Mais si dirent les femmes ! Sur notre droite, nous admirons  un panorama grandiose . Après vérification c’est bien le massif des Ecrins avec sa Barre de 4101 m, son dôme de 4009 m, la Meije 3983m et l’Ailefroide 3954m qui se profilent derrière la chaîne Belledonne.

Et c’est cahin caha que nous continuons dans la neige molle qui s’effondre sous le poids des plus costauds ! Oui les poids-plume féminins sont avantagés et semblent danser sur le manteau neigeux ! Nous arrivons sur le plateau de la Moliére où nous contemplons le Mont Blanc et toutes les chaînes déployées sous nos yeux. Nous croisons les pistes des skieurs de fond, les bords de leurs pistes nous aident à ne pas nous enfoncer. Nos parvenons à une bifurcation et un débat s’engage entre les « Pour » et les « Contre » la Balade la plus longue . Il se trouve que par un hasard ou une habile manœuvre (?) nous finissons par faire la balade courte et nous retrouvons sur le plateau ensoleillé de Plénouze pour notre pause repas . Gérard nous raconte qu’une de ses chaussures est restée au fond d’un trou de neige quand il a retiré sa jambe! Oh là là le pied trempé !  Nous redescendons sous une bonne chaleur  avec des allures de pantins saouls qui chutent parfois mais les chutes ne sont que des simulations comme nous le fait remarquer Esteban ! Nous rentrons sans blessures et sommes très heureux d’avoir effectué 12 km et 750m de dénivelé sous un ciel bleu azur.

Claudine M.