Ambiance grisaille en ce dimanche pour aller arpenter les Bauges, direction chouchoutée par Randoazimut pour cause de proximité géographique de la maison mère.
Sept randonneurs seulement. Colette, Marie-Noëlle, Esteban, Martial, les deux Michel C et M, Yves.
Parking de La Correrie à Aillons-Margériaz 1000.
Les raquettes restent dans les coffres des voitures. Entre givre et neige la limite n’est pas franchement visible. Montée peinarde à travers pistes de ski et autres remonte-pentes à l’arrêt pour cause de verts pâturages.
De loin apparait une grosse demeure-grange séduisante au milieu de la forêt, de près déception, parpaings et tôles ondulées pour cette bâtisse située au lieudit Morbier.
Mais l’ascension se corse. Virage à 180° pour accéder au Col de la Sciaz. Quelques chasseurs avaient déjà égayé notre progression avec leur tenue resplendissante orange. Là nous entrons dans le vif du sujet. Aboiements, bruits de course, apparition de chiens se regroupant taïaut taïaut.
Nous aurons la quintessence de cette chasse lorsque nous verrons apparaitre un 4×4 d’où sortira un homme armé de son fusil. Mais nous ne connaitrons pas l’issue finale de cette chasse. On s’en éloigne par l’ascension pénible d’une longue piste de ski classé bleue donc facile dans le sens de la descente. Comme quoi tout est relatif.
Au fait je ne vous ai pas dit mais la neige sous nos pieds est enfin apparue. Pas de quoi raquetter heureusement. Arrivée au Mont Pelat 1543 m, avec sa gare de remonte-pente peu esthétique, à quelques centaines de mètres un autre mamelon, le Mont Morbié 1542 m, appréciez la nuance…
On ira quand même faire un tour. Il est indemne de toute construction, ça méritait notre attention et puis deux sommets pour le prix d’un par les temps qui courent c’est tout bénef.
Bref il est midi, il fait froid on a faim. Un vestige de poste de transformation nous permet de nous asseoir au milieu de fils électriques dénudés dans une relative quiétude.
Et la randonnée est repartie. Longue progression sur la crête du Mont Pelat ce qui est normal vu l’intitulé de la journée et brutalement descente sur notre gauche alors que tout proche se profilait le Mont de La Vierge sur cette même crête.
Descente donc un peu scabreuse avec de nombreuses glissades plus ou moins volontaires d’Estéban qui s’amuse follement.
Nous éviterons également le chalet de la Vierge pour cause de chemin privé. Que l’on rajoute farouche à vierge et que l’on n’en parle plus. Merci. La fin de la randonnée se précise. Au loin des canons à neige essaient de donner une allure de station de ski à Aillons- Margériaz 1000. Y a du boulot…
Mais le beau temps est là. Oubliés les brumes et autres nuages obscurs de la journée. Sur le retour agréable étape à la fromagerie du coin. Fermière accueillante. Chiens, chats, poules, vaches, chèvres et même ramassage du lait en live. Plus carte postale tu meurs.
Yves B.
3 commentaire
BON · 12 décembre 2022 à 16h32
si vous voulez lire la suite du compte rendu c’est là dessous!
Nous éviterons également le chalet de la Vierge pour cause de chemin privé. Que l’on rajoute farouche à vierge et que l’on n’en parle plus. Merci.
La fin de la randonnée se précise. Au loin des canons à neige essaient de donner une allure de station de ski à Aillons- Margériaz 1000. Y a du boulot…
Mais le beau temps est là. Oubliés les brumes et autres nuages obscurs de la journée.
Sur le retour agréable étape à la fromagerie du coin. Fermière accueillante. Chiens, chats, poules, vaches, chèvres et même ramassage du lait en live. Plus carte postale tu meurs.
Yves B.
(Ça n’a rien à voir mais il vous reste quelques jours pour voir en replay sur la 5 un reportage intitulé « JEUNES BERGERS , vous retrouverez les paysages de la sortie faite à la Cabane de Chaumailloux, Tête Chevallière, le Mont Aiguille au loin !)
Mme QUERE MARIE THERESE · 14 décembre 2022 à 10h42
Coucou
Super récit
On a l’impression d’y être
Superbes photos Merci l’équipe du Dimanche
A Bientôt sur les Chemins ..
Marie Thé
ZIOLKOWSKI Anne-Marie · 18 décembre 2022 à 19h07
Désolée, je ne vois que maintenant le reportage des racines & des ailes d’Yves…Pas de quoi s’envoler !
et dire que Michel voulait me vendre cette rando…à tout prix ! Même capable de me dire qu’il y faisait si beau ! Qui croire ? de nos jours…