Partis assez tôt du parking du Pré Orcel (1410 m) et passant par les col de l’Alpe (1793 m), nous étions cinq au sommet de La Rousse (altitude 1830 m) dans le massif de la Chartreuse nord, vers 11h . De ce sommet perché au dessus du vallon de Pracel coté ouest et de la vallée du Grésivaudan coté est, chaque participant essaya de localiser ou son village, voir sa chaumière ou un autre lieu, mais seuls Le Touvet et St Vincent de Mercuze furent positionnés, et pourtant le génépi et la gentiane n’étaient pas déjà servis, et le brouillard pas encore installé ?

Ce foutu brouillard qui ne tarda pas à se montrer nous obligeant à revenir, comme prévu mais plus hâtivement sur nos pas pour atteindre la Croix de l’Alpe (1821 m) . Au passage dans le pâturage environnant la croix, quelques anciennes bornes frontières entre Dauphiné et Duché de Savoie, telles des sentinelles continuent leur vieille garde .

Puis sur le chemin en direction du col des Belles Ombres, sur quelques pierres suffisamment plates pour ménager nos fesses sensibles nous faisons la pause casse-croûte. Déjeuner s’achevant par de superbes et délicieux desserts servis par nos deux compagnes de route. Merci encore à vous mesdames.

A peine le temps d’achever nos agapes que de grosses gouttes de pluie nous obligent à remballer dare-dare. Ce fut heureusement un bref orage ; pas bien méchant. Et du col des Belles Ombres nous primes la descente ou une erreur d’itinéraire vint nous arrêter un moment.

Tout au long de cette modeste itinérance, les rochers des fantastiques falaises de calcaire, les nombreux pins tordus, pliés, couchés jonchant la pelouse et les pierres ou accrochés au dessus du vide, fiers tels de jeunes premiers, ajoutés aux millions de fleurs rencontrées, principalement des bleues : gentiane printanière, gentiane de koch, globulaire, pensée, violettes, aussi quelques jaunes et quelques blanches font de la Chartreuse un théâtre immense où l’imaginaire peut s’évader et s’affranchir de toutes frontières.

Vers 14h15 nous étions de retour au parking. Le bilan final est : montée dénivelée = 544 m ; distance parcourue 10, 4 km. En conclusion, cette ballade peut-être considérée sans doute comme une rando douce.

Dany Dupuis

Catégories : BaladesRando

1 commentaire

Roseline · 31 mai 2023 à 12h03

Un compte-rendu digne d’un poème … merci Dany pour cette merveilleuse journée. Roseline

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