Lundi 10 juillet , 8 courageux randonneurs ont décidé de braver la chaleur et d’aller marcher ; pas fous , ils ont choisi la forêt pour aller se dégourdir les jambes.
Le chemin démarre du village . Un petit moment de marche sans l’ombre salvatrice des arbres, et déjà , au matin , il fait bien chaud ; on est très content d’arriver à la forêt .
Sans cesse de nouveaux petits sentiers s’offrent à nous : ça part dans tous les sens . Sans les grandes compétences en GPS de notre accompagnateur , nous serions encore là-bas à tourner en rond. Nous déambulons dans une végétation luxuriante , cela nous donne l’impression de bénéficier d’un peu de fraicheur .
Le chemin ne monte pas de façon intense , on n’a pas trop l’impression d’accomplir ces fameux 420m de dénivelé . De nombreux carrefours s’imposent à nous , encore : c’est un véritable labyrinthe que ces contreforts du Mont Granier . Au bout de 2 h de marche , nous rencontrons notre premier panneau indicateur : le lac noir n’est pas loin ; nous le découvrons bientôt : il est entouré d’une roselière , il n’y a que quelques endroits à découvert pour qu’on puisse le voir. Le tour du lac est vite fait , il est tout petit ; Il est connu pour héberger flore et faune particulières . ¨Nous y avons vu des poissons , mais pas la fameuse géante grenouille rousse .
Une table et des bancs sont là , pour nous : juste 8 places assises , parfait ! la végétation est touffue au dessus de nous , il y fait très bon pour pique-niquer . Avant de repartir , un petit tour du lac , encore une fois , et puis nous prenons le chemin des charbonnières . Autrefois , le lieu était dévolu à la production de charbon de bois . D’ immenses marmites en ferraille sont là pour en témoigner , sans doute installées là au XIX° siècle. Travail rude et dangereux : les sacs étaient redescendus sur des traineaux que tiraient les hommes (comme la « Schlucht » dans les Vosges)
Nous avons vu une dizaine de charbonnières, il y en a 30 dans le secteur ; on peut en conclure que dans le passé , on aimait beaucoup faire des barbecue ! Le chemin monte et descend , il monte et descend sans cesse ; finalement , à force de tournicoter de partout, on se retrouve encore une fois au Lac Noir.
Chemin du retour ; A la sortie de la forêt , il nous faut affronter la grande chaleur de l’après-midi , du coup on a très très soif. Comme il n’y a pas de café ouvert dans le coin , Lucie nous invite à boire du bien frais à la maison : les bières sont englouties en quinze secondes !
Belle journée ; et, de plus , on a pu se prouver qu’il peut être agréable de randonner même au plus chaud de l’été… Bilan 420m D+, 12,5km
Pour Azimuts ,
Françoise B. , globe-trotteur
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