Dimanche 17 septembre 2023
Pas de problème de stationnement ce matin pour Randoazimut au lieu-dit Le Balcon de Villard face à ces hideuses barres d’immeubles en forme de banane. Les journées du patrimoine ne montent pas si haut…
Des deux voitures sortent respectivement Arlette Colette Danièle Marie Claire Marie France Marie Noelle Mireille Martial Michel C Michel M Yves.
Ouf pas de cas de botulisme à signaler malgré cette concentration sardinière.
Objectif le Lac de la Moucherolle 1100 m plus haut après 15 km de cheminement plus ou moins varié.
Nous nous éloignons rapidement des infrastructures bruyantes de la station.
Un mélange de prairie et de sentier nous conduit à un lac qui tient plus du marais c’est le Lauzet.
Un campeur repose sur son bord.
Notre parcours nous fait recouper de vastes pistes forestières, de skis, de débardage de bois. Bref dans le plus pur style des patronages du jeudi de notre enfance (pour certains) Michel C. s’amuse à couper les virages en épingle à cheveux ce qui amène à se tordre les pieds dans un foutoir de branches cassées et autres pierrailles fracturées.
Mais le décor devient intéressant. La pente aussi. Le groupe commence à s’éparpiller.
Un vent violent nous brutalise de temps à autres. L’avantage il est rafraichissant.
La Combe de l’Ourson que nous arpentons péniblement est surplombée par La Grande Moucherolle.
Cette dernière, légèrement surplombante et encore à l’ombre, procure une sensation d’écrasement du haut de ses plus de 300 mètres.
Ce n’est pas la curiosité du coin « la roche percée », une fenêtre dans la montagne, qui égaye la chose.
Mais l’heure du déjeuner arrive. Un dernier coup de rein et nous surplombons le lac de La Moucherolle. Pique-nique agréable donc avec vue sur les crêtes qui nous séparent du début de la vallée du Trièves. De fines silhouettes se détachent sur l’horizon. Des randonneurs hardis. Mais nous aussi un jour nous ferons de même promet le président.
Pour en revenir au lac il présente deux défauts. D’abord il est artificiel. Il sert de réserve d’eau pour la foultitude de canons à neige qui ont salués notre montée. D’autre part il est constellé sur son bord de pseudo randonneurs arrivés en télécabine. Mais vivons ensemble nos différences…
Le retour s’annonce. Une dernière grimpette histoire de franchir le cap de l’altitude 2000 m et nous redescendons via les pistes de skis et autres aménagement burlesques pour citadins en mal de selfies et autres GoPro : piste de VTT de kart tremplins etc. Ne craignant aucune difficulté nous fondons sur le bar Le Slalom via la piste rouge du Cerf. L’accueil fut chaleureux et les boissons fraiches.
Yves B.
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