Deux voitures. Cinq places assises chacune selon la carte grise. Tout est OK pour emmener en Chartreuse Brigitte BG (guide), Anne-Marie, Marie-Claire, Ghislaine, Alain M, Franck, Jean-Luc, Michel Mic, Michel Mil et Yves B.
Aujourd’hui le Grand Som (11,7 km et 960 m) par la Combe des Eparres.
Le sentier commence quelques centaines de mètres après le hameau du Château.
Il doit son nom au château de Montbel (en ruine) qui surplombe Saint Pierre d’Entremont.
En fait de ruine on rêverait de cet état pour un autre château qui nous crée des misères du côté de l’Aulp du Seuil. But d’excursions toutes saisons chéries des azimutiens-azimutiennes.
La randonnée commence sèchement. Pente ardue, caillasse instable. Au kilomètre 2,5 une pierre gravée d’un symbole cabalistique en forme de suppositoire ailé nous avertit qu’il s’agit de l’oratoire de Nère Fontaine. Plus attrayant quelques mètres après une assemblée de chamois se prélassent dans un pierrier. Nous en dénombrons huit. Pas beaucoup d’activités. On les sent fatigués d’un été à poser pour la horde de randonneurs suréquipés d’appareils photos numériques. Les cadences sont devenues infernales depuis la disparition de l’argentique.
Nous nous lassons les premiers et reprenons notre ascension.
Le col de Bovinant franchi nous partons sur la gauche par le sentier des Moutons : direction le Grand Som. En allant tout droit on serait descendu sur le monastère de la Grande Chartreuse.
Deux petites cheminées seront franchies sans trop de difficultés. Une dernière dalle aussi. Le sol est sec. De toute façon les jours de pluies on s’abstient d’aller au Grand Som…
Et nous arrivons à la cote fatidique de 2026 m le sommet !
En montagne à la différence avec la grande distribution on privilégie les arrondis à l’unité supérieure. On est fier d’avoir fait un 2000, 3000 etc. mais jamais un 1999, 2999 etc.
Pause déjeuner bienvenue. Entre monastère à la verticale mille mètres en dessous et parapentes décollant face au Mont Blanc à l’horizon juste à nos cotés on est dans la béatitude la plus complète sur une herbe accueillante avec multiples tournées de chocolats au dessert. Le ciel est un peu voilé malheureusement. La lumière est fade.
Descente sans problème. Les chamois ont décampé. Pas de pause bistrot. Entre ceux-celles qui ont oublié de fermer le gaz et/ou garé en double file y a urgence de regagner les pénates.
Yves B.
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