Une découverte dans un secteur peu fréquenté par Azimuts, avec un départ de l’église de Jacob Bellecombette (beau creux mentionné par les gaulois et Jacob, forme ecclésiastique de Jacques mentionné dès 1250 )

Le brouillard et l’humidité ne dissuaderont pas les 14 participants…

Le début de la rando très urbain demande de la vigilance car le marquage englobe plusieurs promenades du pourtour de Chambéry.

Au bout d’un parking d’immeuble, enfin une sente étroite qui s’enfonce dans la forêt de Culaz. A peine une centaine de mètres parcourus, le premier obstacle : un énorme arbre déraciné a détruit notre sente. Petit retour en arrière parmi les ronces et les branches et la trace montante d’une sente de secours nous permet de reprendre notre parcours jalonné de pièges ! Mais Madame GPS est là. Merci !!

A nouveau, nous nous retrouvons dans une petite partie urbaine récente avec vue sur Chambéry. Au sommet de la colline nous nous dirigeons vers les Charmettes pour retrouver Jean Jacques Rousseau. Oui, celui qui nous a fait cogiter à une autre époque et que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître …

Et pourtant tellement d’actualité dans ses idées : «  l’homme naturellement bon et que la société corrompt «, sur l’inégalité, la démocratie, la liberté ! Nous nous contenterons d’aller jeter un œil sur la maison et les jardins des Charmettes : lieu d’inspiration au romantisme et la bagatelle !!

A la recherche d’un lieu pour le repas, nous repartons à l’assaut des hauts de Chanaz vers les cascades. C’est un pré à vaches qui accueillera nos séants avec les agapes habituelles et en prime une déclinaison du verbe ouïr, à la Raymond Devos par Michel G. Les Michel du groupe ont du talent !!!

Reprise du trajet en forêt avec des bifurcations nombreuses et à nouveau une combe laissant présager une approche des cascades par le bruit du ruisseau Pontet que nous suivrons sur un sentier le surplombant.

Nous voilà donc sur les hauts de Jacob Bellecombette sur le sentier des cascades qui zigzague parmi les maisons, le bois et enfin on entend le bruit de la cascade…

C’est en effet un lieu visuellement beau, sonore et particulier car le Pontet descend dans la combe par une succession de cascades et de larges dalles rocheuses. L’eau est en abondance…Le must de la rando. Peut-être à revoir à une autre saison.

A vol d’oiseaux, nous ne sommes pas loin de nos voitures .Nous coupons pour les rejoindre par les bâtiments universitaires.

En conclusion, ce fût une randonnée complexe en orientation, participative et dans la bonne humeur. Merci à mes superviseurs de GPS !…

Aline


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