Nous nous sommes garés sur le petit parking non loin du pont de Valombré et nous avons franchi ce joli vieux pont pour rejoindre le chemin de montée. c’est une piste forestière qui monte gentiment, régulièrement, vers le habert de Malamille. Puis le sentier s’incline plus franchement , la montée se fait plus directe. Nous sommes dans la forêt, sous le col de la Cochette. Pour arriver au col, pente bien raide, un petit bâti bien sympathique est là pour nous aider : des courageux ont construit des murets, pour soutenir le chemin, et le rendre bien régulier. Ces murets de contrefort montent en lacets jusqu’au col.

Arrivée au col, pas d’arrêt : il n’y a pas de quoi faire stationner 13 randonneurs, le passage est très étroit entre deux barres rocheuses ; et , de toutes façons , il n’y a pas de vue, rien que des arbres tout autour de nous.

La descente nous attend ; ce n’est plus la même chanson : plus de muret pour soutenir le chemin. Alors il devient petite sente mal tracée. Et la pente… est pentue . Tant bien que mal , avec prudence, et bien lentement , tout le monde arrive à descendre . Nous franchissons aussi pas mal de troncs d’arbres qui sont tombés là. Il faut dire que c’est un coin de forêt où il a été décidé de ne pas intervenir, pour observer comment la forêt évolue quand il n’y a pas d’intervention humaine. Alors les chemins ne sont plus entretenus non plus. Puis nous rejoignons un chemin plus large , qui nous fait descendre tranquillement vers Tanaison. On dirait qu’il y a eu un tremblement de terre, dans ce coin là, tant c’est encombré d’un chaos de roches … ambiance sauvage à souhait. Nous arrivons bientôt à une toute jolie petite route, bordant un ruisseau, et longeant une clairière. Un peu plus loin , un tapis de jonquilles. Nous nous arrêtons là pour déjeuner.

Pique-nique agréable, l’air est doux , avec une petite brise légère ; et nous en profitons pour trinquer au champagne, il y a un anniversaire à célébrer. Puis nous repartons , d’abord la route , que nous quittons bientôt pour nous enfoncer dans la forêt, par un petit sentier sous la falaise qui devient vite très aérien : sente étroite , chacun fait attention où il met les pieds. la vue est magnifique, ce ne sont que des verticales vertigineuses. Bientôt un petit belvédère nous accueille, vue plongeante sur la rivière et la route, les voitures sont minuscules tout en bas. La petite brise est devenue un gros vent, qui nous rafraîchit bien et nous accompagnera jusqu’à la fin de la rando.  Le chemin devient plus tranquille et plus large , et nous redescendons tout doucement vers le parking.

Distance 11 km et 550 m de dénivelé.

Françoise B.


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