Douce, douce que nenni ! Nous, c’est à dire 14 personnes, aurons dans les mollets 14 kms et 650 m de dénivelé…

La balade initiale, revue et corrigée par les deux « Michel » avait pour mission d’entraîner la troupe pour les randos dans les Ecrins : OUPS! C’est réussi!

Il fait un peu frais et terriblement gris et nuageux et le haut des montagnes est masqué par le brouillard. Mais, rien n’atteint notre bonne humeur. Après le raidillon, nous longeons la Settaz, ruisseau fougueux qui descend des pâturages bien vert. Par moment, le brouillard et les nuages bas laissent entrevoir le profilé de la montagne. A la bifurcation du moulin de Settaz, direction le Lac du Loup, nous laissons le chemin forestier pour suivre une sente boueuse, raccourcis dont les Michel ont le secret vers les alpages. Nous passons côté gauche du lac du Loup : carte postale verdoyante, paisible, invitant à la pêche. Le ciel se déchire par moment laissant entrevoir le fond de la vallée et le brouillard s’estompe mais pas la chape de nuages bien épais.

L’objectif suivant est la coquette chapelle Sainte Marguerite que l’ont atteint par une petite route goudronnée desservant les chalets éparpillés. Nous sommes dans les immenses prairies à flanc de montagne du plan Contaz et Bellachat que nous verrons par intermittence.

Le chemin forestier monte progressivement et dessert les nombreux chalets jusqu’à celui de la Buffat avec sa croix. Il n’en finit pas ce chemin, mais c’est un festival de fleurs que l’on ne peut ignorer…

Orchis divers, valériane, l’étrange benoite des marais, asphodèle, pulsatile soufrée, lys des Alpes et et et plein d’autres…magique pour ceux qui y prêtent attention !

Les chalets et la croix de la Buffat sont en vue mais impossible d’emprunter les raccourcis, les prés sont clôturés et les abords des chalets sont bien mentionnés en privé même à 1900 m. Ça ne rigole pas dans le coin !

Après une photo de groupe à la croix, nous poserons nos augustes séants pour la pause déjeuner. Nous sommes au-dessus des pistes de St François Longchamp que nous devinons par instant avec les prairies à perte de vue et notre objectif la crête du Paradis.

Une humidité et un brouillard important nous empêchent de lambiner. Dommage pour la vue car le chemin des Crêtes est superbe et le Paradis n’est pas loin en effet ! Les délicieux Marasmes des Oréades sur notre chemin ont ravi Françoise qui n’a pu s’empêcher d’en ramasser… Nous sommes accueillis au col du Paradis par un troupeau de jeunes vaches curieuses mais craintives qui assisteront à notre délire choral !!!

Ce que l’on peut voir du paysage est beau, donc sans brouillard certainement grandiose et apaisant. Il nous faut descendre du Paradis, traverser les marécages et petits cours d’eau pour rejoindre le chemin en contrebas. Merci à la galanterie de nos hommes pour nous aider dans ce parcours ludique.

Le chemin du retour se fait plus facile et au sec. Il parait que nos hommes ont des solutions magiques pour décrotter leurs godillots. Et nous sommes au 21éme S !!! Les veaux sont particulièrement accueillant à l’arrivée de la Perrière, ils nous suivent jusqu’en bas de leur pré. Cette partie du village est belle et Michel M tenait à nous montrer le St Antoine est son cochon. Mais c’est bien sûr. Je nous croyais au terminus de notre périple et bien surprise des chefs : la remontée, vers nos voitures a eu raison de ma fatigue. Je fulminais intérieurement …

Enfin arrivés aux voitures, sous un soleil relatif et le constat d’une bien belle rando mais certainement loin d’être douce est fait. Dans la descente, un petit bar sous les tilleuls accueille notre groupe et c’est la pluie d’orage programmée par météo France qui nous fait lever le siège pour l’achat de fromage à la coop de la Chambre.

Ce fût une bonne journée d’entraînement.

Aline P


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