En ce 24 Juin, d’intrépides marcheurs
entraînés par Aline avec fougue et sans peur
à 4 , ils se préparent à affronter l’Epion
On constate bien vite que ça monte tout du long.
C’est une rude montée, Aline nous exhorte
nous lui faisons confiance, l’enthousiasme nous porte,
Bientôt des points de vue se présentent à nos yeux :
assez loin vers la gauche, le puissant Colombier
et bien plus près de nous , le modeste Morbier,
très loin , sur notre droite, n’est-ce pas l’Arclusaz ?
les paris sont ouverts mais ça doit être ça.
Pour calmer la fatigue la nature se fait belle:
tout au long du chemin, scutellaires et brunelles
sont vite identifiées par la savante Aline.
Toi, le lis martagon et toi, l’inule hirsute
soyez remerciés car vraiment , vous nous plûtes.
On l’entend, c’est bien lui, le mignon troglodyte
mélodieux et puissant, il se reconnait vite.
Un imposant chalet s’offre enfin à nos yeux
Aline , d’un geste vif , fait arrêter la troupe:
c’est là qu’on va manger , on ne trouvera pas mieux
que tout le monde s’installe sur les bancs, c’est la soupe
Avant, allons chercher cette fameuse croix
installée , paraît-il , à 100 mètres de là.
Nous grimpons lestementet découvrons enfin
deux pauvres morceaux de bois fixés à la va-vite
objectif pitoyable, surtout quand on a faim.
Toujours sous le soleil et après le repos
nous prenons, pou descendre, un tracé tout nouveau
Aucun nuage en vue au cours de la journée
merci, Aline, merci de nous avoir menés.
François B.
1 commentaire
freckmann · 6 juillet 2024 à 10h17
Nos randonneurs Azimutiens deviennent-ils poétes ? En lisant ce compte rendu de la balade de l’ Epion j’en suis convaincue !!Bravo François B.