C’est dès potron-minet que la fine équipe de 13 jeunes et moins jeunes mais encore jeunes se lance une fois n’est pas coutume, sur l’autoroute de la Maurienne pour atteindre au plus vite le pied des Aiguilles d’Arves. Anne-Marie est émue bien sûr et fera chauffer son appareil photo pendant tout le temps qu’il nous sera donné de les contempler sans se tordre le cou, c’est à dire toute la montée.

Briefing de Michel C. pour nous annoncer la montée en 2 temps, ascension du Crey Aigu, 450m puis redescente pour remonter à la Basse Gerbier, joli programme concocté par les 2 Michel et qui nous sied parfaitement, d’ailleurs avons-nous vraiment le choix?

Michel C. nous impose un rythme pour cette première montée de la journée mais tout le monde semble en pleine forme à ce stade. A la croix, on est un peu déçu par la vue du Mont Blanc peu visible avec la brume de chaleur qui s’est développée. Qu’à cela ne tienne, le groupe repart plein d’allant pour redescendre les 450m tout juste gravis.

Nous voilà repartis pour le plat de résistance avec l’ascension de la Basse Gerbier qui nous amènera au plus près des aiguilles. La montée est longue et même si la pente n’est pas excessive, le cumul faisant aura raison de la volonté de deux d’entre nous dont la réserve d’énergie lâcha brutalement. Leur décision très sage est de redescendre lentement, se restaurer pour ne pas mettre le groupe entier en difficulté avec une arrivée au sommet trop tardive.

Les rescapés emmenés par un Michel M. flamboyant arrivent au sommet en bon état en ayant plus ou moins puisé sur leur réserves selon la forme du moment, on poursuit en suivant la ligne de crête jusqu’à la moraine du pied des aiguilles où un épais tapis d’herbes nous accueille pour notre picnic.

C’est maintenant le moment de tourner le dos aux aiguilles qui sans doute vexées en profitent pour se parer d’une élégante couronne de nuages ajoutant encore à leur magie naturelle. La descente s’effectuant en boucle, nous traversons un chaos d’énormes rochers métamorphiques très esthétiques au milieu d’un tapis d’herbe fleuri multicolore.

Nous retrouvons nos amis à La Motte et reprenons la descente tous ensemble. Tout le monde est à nouveau en pleine forme et c’est à l’unanimité que nous décidons de faire le plein de houblon au chalet Coe.

Bilan 1300m D+ pour 16km, petite inflation donc par rapport à ce qui était annoncé mais on a l’habitude. Merci Michel C. et Michel M.

Alain M.

Catégories : BaladesRando

2 commentaire

Ziolkowski · 20 juillet 2024 à 15h05

Oh..oh..plus rapide que moi, Alain ! Tu m’as coupé l’herbe sous le pied…j’allais m’y atteler ! Car, quand on aime, on ne compte pas ! Et oui.. Je suis tombée en amour pour ces Aiguilles !

Ziolkowski · 21 juillet 2024 à 19h14

N.B. Je tiens à remercier Mi-Mi pour cette sympathique intention de venir, en voiture, au devant, de la tête de linotte ( et son accompagnatrice) , qui avait oublié ses bâtons au Chalet du Croë ! Un grand merci Michel, pour ce beau geste. Très touchée

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