Au bout de plusieurs années passées Azimuts, j entendais parler de cette rando intéressante mais jamais parcourue , peut-être dédaignée car à peine 400 m de dénivelé  ! … La rando douce l’aura permise  avec des conditions de circulation optimales, ainsi qu’un temps favorable).

En fait, ce promontoire que l’on vienne du  nord ou du sud , motorisé ou en train , annonce le retour au bercail et rassure .Il est toujours présent…

Pour info:

« La dent de Moirans  est un sommet qui a la particularité d’appartenir à la fois géographiquement au massif du Vercors et géologiquement au massif du Jura. Il culmine à 988 m d’altitude et est situé dans le département de l’Isère. »

Au départ de Montaud de préférence complexe sportif , situé 120m en contrebas du P de l’église, nous entamons une descente périlleuse , glacée: merci les crampons !!

Le cheminement balisé s’effectue dans un 1er temps sur petite route desservant les hameaux, et nous empruntons par la droite  le GR  au début surprenant , étroit , plein de ronces , mais c’est bien lui , Monsieur GPS confirme ! Nous serons accompagnés d’un chien qui a dû nous trouver sympathique  tout le long de la boucle , oups !

C’est un chemin glacé mais praticable sans raquettes  qui amène  vers le point de vue étonnant sur la la vallée de l’Isère avec sur la droite, la pointe du Vercors (pas du Loup , bec de Echaillon , et celui D’Orient. 

A gauche , les arrières de Chartreuses et commence le jeu du C’est quoi là . La table d’orientation nous sert d’arbitre …

L’arrivée sur la dent est impressionnant, vue plongeante dans la vallée aplomb de 988 m ,quand même. Pique-nique dans la neige avec le chien  qui en approchant du vide  panique Françoise mais  n’oublie pas de venir réclamer à tous les râteliers .

Nous faisons honneur au délicieux vin de pissenlits de Jacqueline  mais ne nous attardons pas . L’enjeu est de passer Grenoble et éviter les embouteillages.

La boucle du retour semble longue , aussi un raccourci  GPS est envisagé pour éviter le macadam . Du coup surprise , le dénivelé passe  d’insignifiant à « je le sens dans les jambes »… Ca traîne , ça traîne … Dans nos têtes de fatiguées , la vision de la remontée dans le haut du village est un cauchemar !!!  Et miracle, la décision salvatrice de Michel nous va très bien. Les 4 fatiguées attendent les chauffeurs. C’est pas beau la vie !! Le reste du groupe et le chien sont repartis à toute allure . Un quart heure après et avec un grand merci, nous rentrons dans les temps. Quant au chien fidèle au groupe, il a bien retrouvé son maître à Montaud.


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