C’est 12 azimutiens qui se retrouvent à Bachat-Bouloud pour partir à l’assaut de la croix de Chamrousse à raquettes obligatoires dixit Michel C. On accueille aujourd’hui un petit jeune de 1,85 m, Louis, neveu de Mireille B. Bienvenue au club. Nous sommes précédés de peu par un régiment de chasseurs alpins de Varces qui doivent effectuer deux boucles à ski de randonnée dans un temps limité. Nous sommes au-dessus de la mer de nuages qui restera en place toute la journée, bonne pioche pour nous qui profitons du soleil et du ciel bleu et de la féerie des sommets environnants qui percent les nuages comme autant d’ îles et de continents émergés. Nous passons près du lac Achard recouvert de son manteau blanc que nous remarquons à peine. La neige est tassée sur le parcours et ne nécessite pas les raquettes mais les crampons sont restés dans les véhicules. Dernier raidillon de 100m à partir du col de la Botte avant d’atteindre la croix de Chamrousse, sa table d’orientation et son panorama à 360°. Nous remarquons une magnifique passerelle himalayenne tout à fait récente, d’une longueur de plus de 100m tout à fait dans le style de celles du lac de Monteynard.
Les militaires sont là, pas tous, certains binômes sont un peu à la peine avec leur sac de 25kg et leur FM. 5 femmes dans ce groupe du 7ème BCA pour cette journée d’évaluation après 5 semaines de stage intensif.
Collation vite avalée, gâteau au chocolat d’Elisabeth promptement dégusté, chocolat et café aimablement partagé et nous voilà partis pour la descente en boucle le long des pistes pour toute la première partie où Michel ne tarit pas d’encouragements envers les militaires lourdement chargés sont au bout de leurs forces pour rejoindre leur bataillon au sommet. Non, ce n’est pas une sortie à proposer aux ermites en herbe qui sont d’ailleurs rares à Azimuts.
Après 600 m de D+ et 11 km parcourus l’unanimité se fait sur un pot en terrasse pour profiter quelques instants de la compagnie et du soleil . Mais c’était sans compter sur la technologie embarquée de ce beau bar qui rend perplexe notre groupe d’ex jeunes. Il nous faut en effet commander nos boissons à partir d’une tablette numérique en ayant au préalable choisi un chevalet, puis s’acquitter de son paiement. Au bout d’1/4 heure les commandes sont passées et le serveur se présente quasi instantanément à notre table avec toutes les boissons. Miracle de l’informatique ou cauchemar des seniors, le débat n’est pas tranché.
Merci Anne-Marie pour cette balade.
Elisabeth et Alain.
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