Nous voilà partis pour la grande journée de notre séjour dans les côtes d’Armor avec 21 km prévus en AR. Les conditions sont idéales avec un ciel sans nuages, une mer d’huile et une absence totale de vent, le tout agrémenté d’une excellente visibilité, bref pas exactement ce à quoi nous nous attendions en venant randonner en Bretagne mais bien ce que Marie-Thé et Gérard, nos hôtes nous avaient promis. La balade est plutôt vallonnée avec des passages à +100 m alternant avec les plages magnifiques. Étant donné la longueur de notre périple et le caractère en AR nous assistons à un cycle complet de marée toujours aussi fascinant. Le picnic se passe sur une plage et donne l’opportunité aux amateurs de s’adonner aux joies de la baignade avant la dégustation de leur salade. Nous poussons jusqu’à la pointe du Bec de Vir pour quelques photos panoramiques. Retour à la plage Bonaparte, 20 km et 550 m de dénivelé plus loin. Route jusqu’à St Quay Portrieux où nous dînons avant le retour aux Bungalow.
Dernier jour de randonnée avec un départ tardif depuis le camping du gouffre, nous rejoignons rapidement le sentier des douaniers là où la mer ne l’a pas encore grignoté sous ses coups de boutoir répétés, notamment lors des grandes marées, phénomène amplifié par le réchauffement climatique. Nous déjeunons sur des rochers à l’ombre au bord d’une plage ce qui permet à certains de prendre un bain avant leur salade. Visite de La Chapelle St Gonéry à Plougrescan.
De là nous rejoignons le camping pour un apéritif/dégustation d’huîtres offert par notre hôte, patron du camping du gouffre, Rémi qui sait décidément recevoir. Dîner chez Constance. Et c’est la conclusion d’un séjour de 8 jours avec 120 km de marche au compteur, 4 bains de mer et on ne compte pas les huîtres, bolées et autres bouteilles de vin. L’organisation était au top, la météo parfaite de bout en bout, sans compter une excellente ambiance sans aucune friction ni intra couple ni intra groupe. Un grand merci aux organisateurs Marie-Thé, Michel et Gérard et à tous les participants et à Rémi pour son accueil chaleureux.
Retour sur Paris agrémenté d’un bagage abandonné dans la voiture bar qui donne lieu au déploiement de la procédure complète de déminage avec l’évacuation des trains, de la gare et un retard à Paris de 1h30. Nous sommes un peu soucieux à ce stade de voir le temps de correspondance réduit d’autant mais la circulation Parisienne est somme toute fluide, euphémisme, et nous arrivons à notre wagon 20 minutes avant le départ du train pour Chambéry-Challes les Eaux. Dernière péripétie dans ce voyage à rebondissements, la troisième voiture reste bloquée dans le parking de la Cassine sans le code de dépannage alors que les deux premiers véhicules filent déjà sur l’autoroute, arrêt sur l’aire la plus proche où la fée Marie -Thé résout la situation en un tour de main et les uns et les autres peuvent regagner leurs pénates.
Alain M.
2 commentaire
Anne-Marie ZIOLKOWSKI · 21 juin 2021 à 18h52
Etait-ce p.voir si nous suivions ? Petite correction, Alain…Falaises de Plouha (dans le titre) et non Bréhat.
Je comprends mieux pourquoi tu faisais, studieusement, ton rapport chaque soir..P.ne rien oublier !
et c’est le cas ! Merci Mr le Rédacteur en Chef
Bon yves · 25 juin 2021 à 21h50
Très sympa le compte-rendu
Mes dix-sept années de Bretagne me reviennent à la mémoire
Ah la beauté des enclos paroissiaux en hiver sous la bruine dans le vent
J’en arrivais presque à oublier mes alpes natales