Dénivelé 700m distantce 9 Km

Laissant les voitures au parking ( cote 1217 m) du hameau de la Baure nous remontons dans les bois par un chemin de pente assez soutenue. Puis nous débouchons sur la prairie sous le flanc sud de la Dent de Crolles. Comme promis par Michel, une douzaine de chamois nous attendent paisiblement. Nous rejoignons l’habert des Ayes pour les observer au dessus de nous (les jumelles sont sorties des sacs)
Reprenant le chemin, de plus en plus boueux, nous allons jusqu’au col des Ayes (1538 m).
Michel nous signale que l’accès par la façade nord de Pravouta est interdit pour cause de nidification du tétra lyre.

Le froid du col est assez fort, chacun se protège en remettant le coupe vent, la polaire ou fait le gros dos.
Le chemin de redescente, GR 9, est bien gras alternant entre reste de neige et franche boue, Chacun dans sa chorégraphie de danse moderne, fait de pas glissés et petits sauts, d’équilibre et de glissades involontaires, finalement revient à l’équilibre toujours étonné de ne pas encore roulé dans la boue.
Nous entrons à couvert, jusqu’à une petite clairière où Michel nous raconte sa rencontre insolite et triste de l’an passée. Une rencontre avec un berger de brebis avec lequel il avait bien discuté. Puis en redescendant, à cet endroit même, il avait trouvé deux brebis égorgées encore bien fumantes. Il nous raconte surtout la tristesse du berger à cette découverte, tristesse prouvant l’attachement à ses bêtes.
Nous reprenons notre chemin pour déboucher au col du coq (1403 m). Devant le lutrin des explications de la réserve naturelle, Michel le complète de renseignements sur l’intérêt de ces lieux protégés.

La neige est encore bien là. Nous attaquons la montée vers le Bec Charvet dans la neige. Dans le sous bois, la neige est restée mole non transformée facile à marcher. Nous débouchons au bord de l’apic de la ruine du flanc Est du bec. Avec une belle vue sur la vallée du Grésivaudan jusqu’au mont aiguille et au loin le massif de l’Obiou.

Laissant une dame grincheuse à son observation des vols des couples d’aigles, nous décidons de redescendre au col du coq pour manger. L’accotement de la route du col nous offre un endroit bien ensoleillé et à l’abri du vent, idéal pour le repas et sa sieste.

Il nous faut redescendre, et Michel nous lance le défis de la réponse à sa question « pourquoi les bouquetins n’ont pas de problème de couple ? «  . Les réponses et les suggestions plus originales les unes que les autres fusent.
La redescente est maintenant un exercice d’équilibriste dans la boue et les plaques de neige fondues.
Mais c’est Isabelle qui gagne la palme et, finie allongée ou assise dans la plus belle des flaques, digne d’une bauge à sanglier. Couverte de boue, et pour essayer de redevenir présentable, elle nous fait une explication sur le bain de siège dans le torrent.

Nous rattrapons le chemin de montée pour revenir aux voitures.
De retour, la pause désaltérante se passe au Touvet chez Tonton où nous retrouvons Michel le président.

Pascal K.

Catégories : Rando

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